L’opposition fait monter la pression à l’approche de la présidentielle au Niger

Le principal opposant, Hama Amadou, pourrait voir sa candidature pour le scrutin de décembre invalidée par la Cour constitutionnelle.

Il dit n’avoir plus rien à perdre et être prêt à tout pour défendre ses droits politiques. Hama Amadou n’a pas l’intention de voir l’élection présidentielle nigérienne se dérouler sans lui, le 27 décembre. Le chef de file de l’opposition a annoncé sa candidature le 19 septembre. Mais la Cour constitutionnelle pourrait l’invalider en raison de sa condamnation, en 2017, à un an de prison ferme dans une affaire sordide et controversée.

Selon la justice nigérienne, le chef du parti Moden Fa Lumana aurait participé à un vaste trafic de bébés, achetés au Nigeria voisin et vendus à des familles au Niger.