RDC: Le gouvernement s’explique sur la répression BDK
Le gouvernement congolais répond à l’enquête de Human Rights Watch concernant sur la répression dont ont fait l’objet les membres du groupe politico-religieux Bundu dia Kongo (« Royaume du Congo » en kikongo, BDK). Des enquêtes judiciaires sont ouvertes selon les autorités.
Le gouvernement congolais répond à l’enquête de Human Rights Watch concernant sur la répression dont ont fait l’objet les membres du groupe politico-religieux Bundu dia Kongo (« Royaume du Congo » en kikongo, BDK). Des enquêtes judiciaires sont ouvertes selon les autorités.
Au moins 55 personnes sont mortes en quelques jours au cours des deux opérations de police. L’organisation internationale de défense des droits de l’homme dénonce un usage abusif de la force.
Le ministre congolais des Droits humains, André Lite Asebea, reconnaît qu’il y a eu des morts, mais pour lui, la justice suit son cours : « Nous nous gardons d’avancer tel ou tel autre nombre, mais sinon il y a eu des morts aussi bien à Sangololo qu’à Kinshasa. Là-dessus, il n’y a pas de débat. Le gouvernement avait demandé à l’auditeur supérieur basé à Matadi de mener des investigations qui lui permettent in fine de s’adresser à la juridiction compétente à même de connaître cette situation que nous déplorons tous. Et en ce qui concerne Kinshasa, certaines autorités de la police ont même comparu au niveau de l’auditorat général des FARDC [Forces armées de la république démocratique du Congo]. Et à ce niveau-là également, on a pris le dossier à bras–le-corps, la justice à son rythme. »
Quant à d’éventuelles arrestations, elles arriveront en temps voulu selon le ministre : « Entendons-nous. On ne peut pas vouloir le beurre et l’argent du beurre. Moi, je vous dis, à ce niveau-là, il y a des dossiers judiciaires qui ont été ouverts, il faut attendre. Parce que, autrement, le même Human Rights Watch, nous opposerait le fait que c’est de la justice expéditive. »