Doosier 100 jours : Jean-Chrysostome Kijana et la NDSCI demandent au Président de la république de révoquer tous ses collaborateurs

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La Nouvelle Dynamique de la Société civile en République Démocratique du Congo (NDSCI), demande au Président de la république de révoquer tous ses collaborateurs, cités dans les enquêtes sur l’exécution du programme de 100 jours.

La Nouvelle Dynamique de la Société civile en République Démocratique du Congo (NDSCI), demande au Président de la république de révoquer tous ses collaborateurs, cités dans les enquêtes sur l’exécution du programme de 100 jours.

Recommandation formulée dans un communiqué publié lundi, à l’issue de la première audience dans cette affaire tenue à la prison de Makala à Kinshasa.

Selon cette structure citoyenne, plusieurs collaborateurs du chef de l’Etat sont cités dans cette affaire, sur qui pèsent des soupçons de malversations financières, y compris son Directeur de cabinet  Vital Kamerhe.

 «Au président de la République de révoquer, sans plus tarder tous ses collaborateurs cités, à tort ou à raison, dans cette affaire, y compris son Directeur de cabinet, son adjoint, son conseil spécial en matière de sécurité, son ambassadeur itinérant et Coordonnateur du programme de 100 jours et tous ses autres proches collaborateurs.» écrit Jean-Chrysostome Kijana, président national de la NDSCI.

Selon cette structure, Félix Tshisekedi devrait également être prêt à se soumettre, et à collaborer avec la justice, au cas où sa responsabilité directe et personnelle serait évoquée.

Outre ce programme de 100 jours, la NDSCI suggère à la justice d’étendre les poursuites sur l’ensemble de la République, et d’aller au-delà.

«A la justice de faire preuve du même engagement pour un État de droit, en facilitant les mêmes poursuites contre les anciens dignitaires du régime de son prédécesseur, devenus aujourd’hui ses alliés. C’est à ce prix que la justice serait rendue en toute liberté.» insiste-t-elle.

Signalons que l’audience en chambre foraine, dans le procès opposant Vital Kamerhe, Samih Jammal, Jeannot Muhima et consorts au ministère public, s’est ouverte ce lundi 11 mai, par le tribunal de Grande instance de Gombe. Après les quelques questions posées par le tribunal, la poursuite de l’instruction à été renvoyée au 25 mai prochain.

source : Joël Mugisho
MG PRESS / Prunelle RDC

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